Ah, le Costa Rica, ses plages de sable fin, sa nature luxuriante, et… ses affaires louches ? Ces dernières années, le pays d’Amérique centrale semble être devenu un point chaud pour le blanchiment d’argent via les cryptomonnaies. Mais qu’en est-il réellement ? Est-ce que ce paradis tropical est en train de devenir le repère des traders véreux et des criminels en col blanc ? Voilà une intrigue qui pourrait bien ébranler l’image idyllique de cette destination touristique prisée.
Le Costa Rica et le blanchiment de cryptomonnaies
Une opération policière d’envergure a conduit à l’arrestation de 36 individus au Costa Rica, dont des juges, des avocats et deux ressortissants espagnols décrits comme les cerveaux du groupe criminel spécialisé dans le vol de biens et le blanchiment d’argent à travers les cryptomonnaies.
Un réseau criminel bien établi
Selon le directeur de l’Agence d’Investigation Judiciaire (OIJ), Randall Zúñiga, il s’agit d' »une organisation criminelle assez consolidée » qui aurait volé des biens à des particuliers pour ensuite les légitimer à des tiers.
Le blanchiment d’argent à travers les cryptomonnaies
L’enquête, entamée il y a deux ans et demi, a révélé que le réseau blanchissait l’argent provenant des biens volés en achetant des cryptomonnaies. « Lors d’une seule transaction en une journée particulière, ils ont déplacé 13 millions de dollars en bitcoins », a commenté Zúñiga.
Les acteurs du réseau
Le gang faisait appel à des experts en cryptomonnaies et était dirigé par deux citoyens espagnols, âgés de 41 et 42 ans, sans statut migratoire régulier au Costa Rica.
Une opération d’envergure
Au total, 47 perquisitions ont été menées dans tout le pays avec la participation d’environ 500 agents de l’OIJ. 36 personnes ont été arrêtées lors de l’opération et d’autres arrestations sont à prévoir.
Des accusations graves
Les personnes arrêtées font face à des accusations de « fraude au registre, de fausseté idéologique et de blanchiment d’argent ». Parmi les personnes appréhendées, on compte des avocats, des notaires, des fonctionnaires publics dont cinq agents de la circulation.
Un réseau aux activités multiples
En parallèle, le gang exploitait des lignes de transport public avec des bus privés et utilisait des agents de la circulation pour sanctionner leurs concurrents et les éliminer de la circulation. Il s’agissait bel et bien d’un groupe criminel brassant d’importantes sommes d’argent.
En somme, cette affaire met en lumière les défis que pose l’utilisation des cryptomonnaies dans des activités illégales, soulignant l’importance d’une régulation plus stricte dans ce domaine.