Comment Starbucks alimente-t-il les économies locales avec sa politique de café ?
Comment Starbucks alimente-t-il les économies locales avec sa politique de café ?

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Il était une fois, dans l’univers du café, une grande entreprise nommée Starbucks. Connue pour ses délicieuses boissons et ses cafés de qualité, cette chaîne de café a su marquer les esprits à l’échelle mondiale. Mais saviez-vous que derrière chaque tasse de café se cache une politique engagée en faveur des économies locales ? Découvrons ensemble comment Starbucks alimente ces économies grâce à sa politique de café !

Le pouvoir de l’innovation chez Starbucks

Starbucks offre des opportunités infinies en matière d’innovation. Une partie des réseaux sociaux s’amuse à personnaliser le menu de la chaîne pour créer des boissons hautement instagrammables. Vous recherchez un « cake batter Frappuccino » ? Il vous suffit de commander un « vanilla bean crème Frappuccino », d’ajouter une dose de sirop de noisette et de demander au barista d’ajouter un gâteau pop dans le blender. Et que dire d’un « cocaïne liquide » ? Cela implique quatre shots d’espresso avec quatre doses de sirop au chocolat blanc, servi sur glace.

L’effet catalyseur de Starbucks sur la création d’entreprises

Une nouvelle étude suggère que le fournisseur de milkshakes à base de café offre également d’autres formes d’innovation. D’après Choi Jinkyong, Jorge Guzman et Mario Small, tous de l’Université de Columbia, l’ouverture d’un nouveau Starbucks dans un quartier américain sans café existant entraîne la création de entre 1,1 et 3,5 entreprises par an au cours des sept années suivantes. Les auteurs avancent que cela est dû au rôle du café en tant que « troisième lieu » – un endroit où les gens peuvent se retrouver sans but précis. Les succursales aident les entrepreneurs à former et mobiliser des réseaux, écrivent-ils.

Un modèle économique axé sur les espaces de rencontre

Peut-être que Starbucks repère les quartiers où s’installeront les entrepreneurs de demain amateurs de flat white, stimulant ainsi la création d’entreprises. Pour contrôler cela, les chercheurs se basent sur deux sources de hasard : le nimbyisme et Earvin « Magic » Johnson, joueur de basket-ball. Ils comparent les endroits qui ont gagné un Starbucks avec ceux où la chaîne avait espéré s’implanter mais avait été contrariée par des objections d’urbanisme, prouvant ainsi que ce n’était pas la prévoyance de la chaîne qui expliquait la croissance ultérieure des entreprises. Ils examinent également les endroits qui ont obtenu une succursale après un partenariat avec M. Johnson visant à promouvoir la chaîne dans les quartiers pauvres, et qui n’étaient donc pas son type de site habituel.

Le lien historique entre les cafés et l’innovation

Même si l’étude n’a pas encore été évaluée par des pairs, elle possède une vraisemblance historique. Les coffee houses de Londres ont été le théâtre de l’innovation au 18e siècle. Ils étaient connus comme des « universités à un sou » : pour le prix d’une tasse, on pouvait avoir accès aux esprits les plus brillants de l’époque. Lloyd’s de Londres, marché de l’assurance, est l’héritier du coffee house Lloyd’s ; la bourse de Londres a une origine similaire.

Les défis d’innovation auxquels Starbucks est confronté en Europe

Les résultats de l’étude posent également une question. Starbucks s’est inspiré des cafés européens. Pourtant, la présence de troisièmes lieux à travers le continent n’a pas suffi à surmonter ses difficultés en matière d’innovation. Peut-être que quelque chose propre à la chaîne elle-même entre en jeu. Les Italiens devraient peut-être troquer leur espresso contre un « cotton candy Frappuccino » juste au cas où.

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