Ah, l’économie de l’ASEAN… Un sujet fascinant, n’est-ce pas ? Comment ces puissances économiques parviennent-elles à rester stables face aux chocs externes qui secouent régulièrement le monde ? Les réponses données par le Qatar National Bank pourraient bien vous étonner ! Accrochez-vous, car on s’apprête à plonger dans les arcanes de la finance internationale…
La résilience des économies majeures de l’ASEAN face aux chocs externes
Les économies majeures de l’ASEAN, telles que l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie et les Philippines, ont fait l’objet d’une analyse approfondie par le Qatar National Bank (QNB) pour évaluer leur résilience aux chocs externes. Malgré les fluctuations soudaines du sentiment de risque et des flux de capitaux, ces pays ont su maintenir une certaine stabilité économique.
La situation en Thaïlande : une position solide malgré la baisse du tourisme international
La Thaïlande, bien que fortement impactée par la baisse du tourisme international due à la pandémie, reste dans une bonne position pour faire face aux changements soudains des flux de capitaux. Avec des excédents commerciaux significatifs, le pays a accumulé 221 milliards de dollars de réserves de change officielles, couvrant confortablement 209 % de la norme d’adéquation des réserves du FMI.
La résilience économique de la Malaisie, un grand producteur de biens manufacturés et de matières premières
La Malaisie, en tant que gros producteur à la fois de biens manufacturés et de matières premières, est également considérée comme une économie ASEAN résiliente. Avec des excédents commerciaux persistants et un secteur exportateur prospère, le pays a bénéficié de la solidité des marchés des matières premières ces dernières années. Bien que ses réserves de change soient moins importantes que celles de la Thaïlande, elles couvrent toujours largement la norme d’adéquation des réserves du FMI avec une couverture de 115 %.
La situation des Philippines en tant qu’emprunteur externe net
Les Philippines, en tant qu’emprunteur externe net, affichent des déficits commerciaux. Malgré l’importance des déficits, le pays contrôle des réserves de change abondantes qui couvrent 196 % de la norme d’adéquation des réserves du FMI. Les autorités monétaires disposent donc d’un matelas de sécurité conséquent pour faire face aux chocs externes.
L’Indonésie de retour à un déficit du compte courant
L’Indonésie, traditionnellement exposée aux chocs extérieurs, a récemment basculé vers un déficit du compte courant. Malgré cette évolution, le pays dispose de réserves de change importantes qui couvrent 112 % de la norme d’adéquation des réserves du FMI. Le pays prévoit de maintenir un déficit du compte courant d’environ 1 % du PIB cette année, principalement en raison de projets d’investissements nécessitant des importations accrues.