Alors que les sanctions internationales se resserrent autour de la Russie, le pays parvient pourtant à maintenir une croissance économique surprenante. Découvrez les clés de ce succès économique inattendu dans cet article captivant ! 🇷🇺💼 #Russie #CroissanceÉconomique

La résilience économique de la Russie face aux sanctions internationales

Depuis plusieurs années, la Russie fait face à des sanctions économiques de la part de nombreux pays occidentaux, suite à son rôle dans le conflit en Ukraine. Malgré cela, l’économie russe parvient à maintenir une croissance stable et continue d’étonner les experts.

Un rebond économique supérieur aux attentes

Les dernières prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) indiquent que l’économie russe devrait enregistrer une hausse de 2,5% de son produit intérieur brut (PIB) cette année, soit 1,5 point de plus que prévu initialement en septembre dernier. Cette croissance intervient après une progression de 3,6% l’an passé.

Comment la Russie parvient-elle à maintenir cette croissance économique malgré les sanctions internationales? Plusieurs facteurs sont à prendre en compte.

Un recentrage sur l’effort de guerre

L’une des raisons expliquant cette résilience économique est le recentrage de l’économie russe sur l’effort de guerre. En effet, les sanctions ont poussé la Russie à se tourner davantage vers la production d’armes et l’industrie de défense, ce qui a stimulé la croissance économique du pays. Cependant, les répercussions de cette orientation sur le bien-être de la population restent incertaines.

Des limites et des effets indésirables

Malgré cette croissance, les sanctions économiques ont tout de même un impact sur l’économie russe. Elles ont entraîné une baisse des importations de technologies, ainsi que le départ de multinationales et la fuite de travailleurs qualifiés. Par exemple, le géant russe de l’énergie Gazprom a annoncé une perte record suite à ces sanctions. À moyen terme, la croissance russe pourrait être inférieure à ce qu’elle aurait été en l’absence de ces mesures restrictives.

Les conséquences régionales

Les effets des sanctions économiques se font également ressentir dans d’autres pays de la région, notamment au Moyen-Orient. La guerre à Gaza a eu des répercussions durables sur le tourisme en Jordanie et au Liban, tandis que l’Égypte a subi une baisse de ses revenus provenant des redevances du canal de Suez. Cependant, grâce à des engagements de partenaires internationaux tels que le FMI, l’Égypte a réussi à compenser cette perte de revenus par des prêts supplémentaires.

Une croissance légèrement en deçà des précédentes projections

Au niveau global, la Berd prévoit une croissance de 3% dans l’ensemble des régions qu’elle couvre cette année. Cependant, cette projection est légèrement inférieure à ses précédentes estimations. La croissance en Europe centrale et dans les États baltes est plus lente que prévu, tandis que les flux commerciaux via les pays d’Asie centrale se sont stabilisés depuis la guerre en Ukraine.

Ainsi, malgré les sanctions internationales, la Russie parvient à maintenir une croissance économique grâce à un recentrage sur l’effort de guerre et malgré les effets indésirables de ces mesures restrictives. Toutefois, il est important de souligner que l’impact socio-économique de cette croissance reste à évaluer.